Acheter une cuisine à crédit
Envie d’une nouvelle cuisine à crédit ?
La cuisine reste un des coeur de la maison et devient l’un des rares endroits de la maison où l’on peu passer du temps en famille.
Que ce soit lors de l’achat de son premier appartement ou pour faire plaisir à son conjoint, l’achat d’une cuisine est souvent une décision très importante, il s’agit de ne pas se tromper. Le mode de financement, le type de crédit pour une cuisine, est lui aussi très important…
Comment choisir sa cuisine et la payer à crédit ? Quel type de cuisine choisir et à quel prix ? Quel budget prévoir pour l’achat d’une cuisine ? Quels éléments sont à privilégier et quels sont ceux qu’on peut sacrifier pour tenir un budget ? Vaut-il mieux privilégier les cuisines en kit, prémontées ou sur mesure livrées clé en main ? Faut-il privilégier les grands magasins, les cuisinistes spécialisés, voire les ébénistes ? Comment se préparer à l’achat chez un cuisiniste ? Suivez le guide…
Une cuisine aménagée : un choix complexe
Le choix d’une cuisine est délicat, car il s’agit d’un investissement qui représente un gros effort financier pour la majorité des acheteurs. Difficile de trouver l’équilibre entre envies personnelles (design, couleur, types d’éléments), aspect pratique, espace disponible et prix. Une fois le projet bien avancé, trouver son cuisiniste sera souvent un parcours du combattant. A l’arrivée, une pièce à vivre où chacun aimera se retrouver…
Inverser la logique de choix
D’ordinaire on compare les modèles avant de comparer les marchands. Mais le secteur de la cuisine est très segmenté avec des acteurs par gamme de prix. Autant s’éviter un marathon épuisant de rendez-vous en sélectionnant plutôt son budget, puis ses vendeurs et enfin le modèle.
Collecter des idées, des tendances, des photos de cuisines
Créer sa cuisine de rêve requiert de se sensibiliser aux tendances actuelles pour trouver des modèles correspondants à vos goûts. Etes-vous attiré par une cuisine traditionnelle, bois et cuivre le plus souvent, aux couleurs chaudes ? Préférez-vous les matières modernes, brillantes avec des finitions laquées ? Les formes doivent-elle être carrées ou plus design avec des arrondis ? La couleur doit-elle être pleine de pep’s (orange, vert), chaleureuse (rouge profond par exemple) ou high tech (noir ou blanc).
3 grandes familles de cuisines : traditionnelle, moderne, high tech
Les cuisines traditionnelles se marrient bien avec les maisons et appartements anciens, elles sont souvent moins onéreuse, plus robustes et se prêtent à de l’habillage récupéré sur des brocantes. Elles permettent de donner une ambiance chaleureuse et bohème à la pièce. Ce sont également les cuisines offrant le plus de variations de styles : provençal, marocain, asiatique, italien…
Conseil : privilégier les façades brutes et neutres qui évitent les fautes de goûts au niveau des couleurs et permettent des ajouts personnels se fondant parfaitement dans l’ensemble général. Inversement, les meubles lourdement ouvragés auront tendance à « figer » la cuisine dans un style spécifique.
Les cuisines modernes obéissent à des codes plus précis. La grande majorité des cuisines se caractérisent souvent par des lignes horizontales très épurées, même si certains cuisinistes tentent depuis quelques années de proposer des formes plus arrondies. Ce sont celles qui jouent le plus sur la brillance et les contrastes entre les couleurs. C’est souvent ce jeu sur les couleurs (notamment la mode de l’orange vif et du turquoise) qui représente le plus grand risque de voir sa cuisine devenir rapidement démodée. Préférez des modèles plus sobres, éventuellement avec quelques touches de couleurs pastel (vert anis, ocre, ou terre) ; à long terme vous ne le regretterez pas : les choix les plus audacieux peuvent parfois être kitch quelques années après. Typiquement le bois est mêlé à des poignées en aluminium brossé qui donne un aspect simple et urbain à ce style de cuisines.
Les cuisines high tech ou design sont plus axées sur des lignes épurées à l’extrême, de grandes surfaces laquées et brillantes, et une prédominance du noir, du blanc et du gris. Très élégantes, elles sont en revanche généralement peu chaleureuses. Enfin, leur entretien est très onéreux, les surfaces étant plus fragiles que le bois brut et la moindre réparation demandant la commande de pièces très onéreuses.
Où trouver des photos de cuisines ?
Les sites des cuisinistes proposent de visualiser les modèles et souvent de commander un catalogue papier gratuitement.
Cuisines « entrée de gammes » :
Cuisines « moyen de gamme » :
- Cuisine Schmidt propose un petit outil bien fait pour tester différentes couleurs sur un modèle de cuisines.
- Castorama propose quelques exemples de cuisines contemporaines.
- Darty se lance dans la course.
- SoCooc.
- Hygena.
- Mobalpa.
Cuisines « haut de gamme » & luxe – sur la piste des cuisinistes italiens & allemands :
Organiser son projet de cuisine
Après avoir rêvé sur des cuisines exceptionnelles et hors de prix, la plupart d’entre nous devra revenir à la réalité. En s’inspirant du design qui vous a le plus séduit, il s’agit l’adapter à votre pièce. Certains sites comme Hygena ou Ikea propose des outils de création de cuisine en 3D, mais ils sont très compliqués à utiliser (et plantent souvent). Il est temps de réfléchir aux éléments essentiels que nécessite une cuisine efficace.
Si vous avez décidé de faire appel à un cuisiniste, n’y allez pas la fleur au fusil ; résumez vos notes et idées pour pouvoir être réactif et constructif lors de l’échange avec le professionnel.
Le triangle d’or de la cuisine (ou triangle de travail) :
Le principe du « triangle d’or » est souvent exagérément présenté comme une théorie savante d’équilibre entre les parties de la cuisine. Mais il s’agit surtout de simple bon sens et de prévoir un point central dans la cuisine qui permette d’accéder sans se déplacer aux zones les plus utiles : l’électroménager et la zone de préparation des plats. Ces deux zones doivent être les plus proches possible pour simplifier l’utilisation. Le triangle d’or n’est pas le même pour tout le monde ; chacun a ses équipements de prédilection. Certains utilisent très souvent le four, alors que d’autres sont des accrocs des légumes frais et ont besoin d’un réfrigérateur proche de l’évier pour nettoyer les légumes. Le micro-onde fait également partie de l’électroménager de plus en plus utilisé et tend donc à se rapprocher du cœur du triangle. Enfin, les arrivées et évacuations d’eau sont très chères à modifier, dans la plupart des cas, elles servent de point de base pour articuler le reste de la cuisine.
Les zones : humide, sèche, chaude, froide.
Une autre façon de concevoir sa cuisine est le système des zones.
La zone humide inclus l’évier, le lave-vaisselle, la machine à café et tous les équipements liés à l’eau. C’est également la zone de préparation des aliments « mouillés » comme les légumes.
La zone sèche, plus vaste, est celle ou les plats sont préparés. Elle est d’ordinaire proche des placards contenant les ustensiles de cuisines et les aromates – tout ce qui peut être utile à élaborer et assaisonner les mets. C’est également la zone de conservation des fruits et du pain.
La zone froide est généralement proche de la sèche, pour permettre un accès aisé au réfrigérateur (qui constitue à lui seul la zone dans la plupart des cas).
La zone chaude inclus les plaques de cuisson et le four. C’est également l’endroit où les casseroles, poêles et autres wok seront les plus utiles.
La mode de l’îlot central :
Pour simplifier l’organisation de l’espace, rien de plus efficace que de créer un plan de travail central dans la cuisine. Les îlots sont beaux et pratiques mais nécessitent beaucoup d’espace.
Les erreurs à éviter :
Ne placez pas une plaque de cuisson près d’une porte.
Vérifiez si la porte de la pièce à la place de s’ouvrir.
Exemples de positions types :
1 – Le long d’un mur :
C’est souvent la disposition « de base » dans les appartements. Elle n’est pas idéale mais obligatoire pour éviter d’avoir les plaques de cuissons en angle, ce qui oblige à protéger et/ou nettoyer deux pans de murs.
2 – La cuisine en parralèle :
Une solution intéressante qui permet de centrer la zone de travail puisqu’il suffit de se retourner pour accéder aux points importants de la cuisine. Nécessite entre 60 et 90 cm d’espace entre les deux pans de la pièce pour permettre l’ouverture des portes de l’électroménager (lave-vaisselle en particulier.
3 – Cuisine en L :
Un des formats courants dans les cuisines plus spacieuses, il permet de bien différencier les zones de travail autour d’un angle droit.
4 – Cuisine en U :
Les cuisines les plus vastes permettent de s’étendre sur 3 pans de murs. D’ordinaire, seuls les pavillons et maisons disposent de la place nécessaire. Typiquement, ces cuisines reprennent la structure des cuisines en L accompagné de grands rangements sur le dernier mur. Elles permettent évidemment de maximiser les surfaces de travail tout en intégrant plus d’équipement électroménager.
5 – Cuisine avec îlot central :
L’îlot central est réservé aux plus fortunés, car il requiert la plupart du temps de grands espaces voire des modifications sur les arrivées d’eau pour certains îlots.
L’îlot est constitué à minima d’un meuble central, servant souvent de rangement et d’espace de travail complémentaire. Le besoin d’espace est important, un ilot central fait au moins 1 mètre, et il faut prévoir au moins autant autour pour en profiter pleinement.
Les ilots centraux peuvent se prolonger en petite table à manger, idéale pour deux personnes. Les plus chers sont équipés d’un billot en bois plein voire d’un évier et/ou de plaques de cuisson mais il faudra alors modifier les arrivées d’eau et d’électricité, ce qui revient rapidement très cher.
Les matériaux les plus utilisés pour un ilot central sont un mélange d’inox et de stratifié pour les design les plus modernes, ou de bois brut pour les cuisines plus traditionnelle.
L’éclairage de la cuisine :
Sur le site Ikea, vous trouverez un bon exemple d’éclairage de cuisine.
Commencez par penser à l’éclairage général : préférez les lumières chaudes de type halogène ou spot. Pour déboucher les zones importantes de travail, prévoyez des spots directionnels notamment sur les plaques de cuissons et les zones de préparations. Les plus perfectionnistes iront jusqu’au bandes lumineuse (LED ou néon) caché sous ou au dessus des meubles pour souligner les lignes de la cuisine.
La chaîne du sale au propre :
Une fois que les plats terminés, la vaisselle sale passe par la case poubelle pour vider les restes, par l’évier pour rincer et finir dans le lave-vaisselle. Pensez donc à maintenir proche ces trois points de passage obligés. De même, le rangement des assiettes et verres gagne à être proche du lave-vaisselle.
Evaluer vos besoins en rangements :
Les cuisines sont souvent victimes de problème de rangement. Si vous prévoyez trop juste, vous serez amenés à rajouter des placards qui réduiront l’espace de la pièce et sa luminosité. Inversement, certains ont tendance à accumuler les boîtes, bouteilles et autres récipients. Profitez de votre nouvelle cuisine pour jeter toutes les vieilles boîtes de thé, épices et condiments. Limitez la vaisselle à celle que vous utilisez réellement.
La hauteur du plan de travail :
Penser à noter la hauteur idéale des différents éléments de votre plan de travail. La plupart des plans sont idéaux lorsqu’ils arrivent juste au dessus de la ceinture, pour pouvoir cuisiner sans se pencher. L’évier est également un élément qu’on aura intérêt à remonter. Enfin, vérifiez que votre tête ne heurte pas le bas de la hotte quand vous regardez ce qui cuit.
Prendre les mesures de la pièce devant recevoir la cuisine :
Dernière étape, mesurer et reporter sur un croquis les dimensions de la pièce, en notant également les arrivées d’eau, portes et fenêtres :
– Hauteur & largeur & hauteur de la pièce.
– Emplacement des portes & fenêtres avec leur sens d’ouverture. Pour les fenêtres, mesurez également à combien de cm du sol la fenêtre commence (pour voir s’il sera possible de placer un meuble ou un évier en dessous).
– Emplacement des parties fixes : arrivées d’eau, de gaz et évacuations des eaux usées (ce sont les éléments les plus chers à modifier, ils constituent donc la plupart du temps le point angulaire du reste de la cuisine).
– Emplacement des autres équipements pouvant être gênants : chauffe-eau, radiateur, etc.
– Pensez également à noter l’emplacement des prises électriques existantes.
Choisir son cuisiniste
Où acheter sa cuisine ? Chez une grande surface du mobilier, un cuisiniste spécialisé, un artisan ? Vaut-il mieux une cuisine en kit, une cuisine prémontée ou une cuisine livrée clé en main montée & installée ? L’élément déterminant reste la plupart du temps le prix.
Cuisine à moins de 4000 € :
Vous ne pourrez pas espérer mieux que les cuisines en kit : Ikea, Mondial Kit, Castorama constituent le choix de très nombreux ménages. La bonne nouvelle est que la qualité des cuisines en kit ne cesse de s’améliorer : les matériaux et finitions sont similaires à une cuisine plus chère (à l’exception des meubles laqués qui restent souvent de moins bonne qualité). Le transport et la pose sont à la charge du client, ce qui suppose un véhicule adapté à la taille des panneaux en kit et d’être un (bon) bricoleur pour le montage. Une cuisine ne se monte pas comme une armoire et il ne faut pas sous-estimer la charge de travail et le temps nécessaire : énorme !
Les cuisines en kit sont elles aussi sur mesure : chez de nombreuses enseignes, un métreur se déplace chez vous pour prendre les mesures de la pièce. La vraie différence réside dans la marge de précision des meubles, il sera impossible d’avoir une cuisine s’adaptant au centimètre près dans la pièce. En revanche, la standardisation à un gros avantage ; vous n’aurez pas à attendre des délais de livraison pour vos éléments, tout est disponible en magasin.
Enfin, les cuisines en kit ont l’avantage de permettre de construire sa cuisine en plusieurs fois, en achetant pas d’un coup l’ensemble des meubles. Attention cependant à ne pas attendre trop longtemps avant de finaliser votre projet, si une collection est retirée du marché, vous vous retrouveriez avec une cuisine dépareillée !
Conforama propose une cuisine basique assez mignonne aux alentours de 900€. Ikea est encore débutant dans les cuisines, mais sa gamme s’enrichit rapidement à des prix imbattables et avec de très nombreuses offres promotionnelles à suivre de près.
Cuisine entre 4000 et 5000 € :
A ces prix, des marques commencent à proposer des modèles sur mesure, comme Hygena, Cuisinella & Ixina.
Cuisine entre 5000 et 20 000 € (électroménager compris) :
C’est dans cette gamme de prix qu’apparaissent les cuisinistes spécialisés : cuisines sur mesure, pose et travaux… toute la chaîne d’installation est prise en charge. La réalisation de l’ensemble du chantier repose sur de nombreux intervenants que le cuisiniste fera venir sur le chantier : métreur, carreleur, menuisier, maçon, plombier, électricien, etc.
C’est dans cette tranche de prix qu’on retrouve de nombreux acteurs français tels que Mobalpa, Cuisines Schmidt, Arthur Bonnet.
Au-delà de 20 000 € :
Le domaine des cuisines de luxe : il s’agit de cuisines de prestige, dont les prix n’ont plus de limites : Poggen Pohl, Bontempi, Boffi, Bulthaup, Leicht en sont des bons exemples.
Les artisans cuisinistes :
L’artisan cuisiniste (le plus souvent un menuisier) peut proposer des prestations très intéressantes, il ne pourra en revanche pas s’aligner sur les prix des grandes enseignes, en particulier pour l’équipement électroménager de votre cuisine. Il permet en revanche de mieux maîtriser les coûts. En général, une cuisine d’artisan revient à 5000 / 7000 €.
L’artisan cuisiniste doit être capable d’intervenir dans toutes les étapes du chantier : métrage, fabrication des meubles, modification des arrivées de gaz et d’électricité, plomberie, etc. La clientèle d’un artisan fonctionnant beaucoup sur le bouche à oreille, ces derniers sont souvent très à l’écoute de leurs commanditaires et prêts à de nombreux efforts pour s’adapter aux demandes spécifiques.
La visite en magasin
La visite chez un cuisiniste est selon les cas un moment très agréable ou un marathon épuisant. Avant tout, il faut comprendre le point de vue du cuisiniste, c’est un commerçant dont les produits sont complexes et chers. Il va passer beaucoup de temps pour expliquer le produit, les avantages et pour réaliser des maquettes de cuisines. Il est donc extrêmement important pour lui que la vente se finalise : il ne va pas hésiter à faire monter la pression pour obtenir votre signature, c’est la technique du ‘one shot’ : on travaille au corps le client jusqu’à ce qu’il signe. C’est notamment pour cette raison que les vendeurs essayent d’avoir le couple d’acheteurs en face d’eux en même temps, pour pouvoir convaincre sans possibilité de demander un délai de réflexion.
Il ne faut pas s’inquiéter outre mesure de cette réalité. Il faut regarder l’agitation du vendeur avec du recul, ne pas céder aux sirènes, se préparer et se montrer sans pitié. La cuisine est un monde de marchandage et de négociations serrées.
La technique commerciale du one-shot : d’origine américaine, est redoutablement efficace sur une personne non préparée. C’est une technique très ‘limite’ qui devrait être marquée d’un gros « fuyez ! ». Malheureusement, comme elle devient la norme, autant affronter la réalité : au final vous pouvez très bien faire une bonne affaire ! Le one-shot consiste donc pour le commercial à faire signer à tout prix un bon de commande au client dès le premier rendez-vous, afin d’éviter qu’il réfléchisse. Le rendez-vous va durer plusieurs heures. Au début, votre projet de cuisine est travaillé en détail (ce qui créé une sensation de culpabilité si on ne signe finalement pas). Au bout de quelques heures, un prix est annoncé. Immanquablement il est exorbitant. La seconde étape de la technique se déclenche. Elle fait intervenir le directeur du magasin, qui va généreusement proposer des ristournes fabuleuses (30, 50 voire 65%), à condition que la signature soit immédiate. Invariablement on vous dira que l’offre n’est plus valable le lendemain pour une raison ou une autre. C’est bien entendu un gros mensonge. Parfois les vendeurs poussent même jusqu’à feindre la surprise face à l’offre du directeur pour faire plus authentique.
Il vaut mieux faire comprendre à votre interlocuteur que vous n’êtes pas dupe. S’il réagit mal, très bien, partez voir ailleurs. Prenez dans tout les cas un délai de réflexion, ne signez pas le jour même (certain vont même jusqu’à laisser carte VISA et chéquier à la maison pour être sûr).
Droit de rétractation : attention !
Le droit de rétractation n’existe que pour le démarchage à domicile. Si vous signez en magasin ou sur une foire, vous êtes engagé. En cas de démarchage à domicile, assurez-vous que le bon de commande indique clairement « vente à domicile » (ce n’est parfois qu’une case à cocher mais elle fait toute la différence).
Une fois averti, vous pouvez vous concentrer sur les aspects intéressants : le cuisiniste est un professionnel, il va réaliser pour vous des croquis de votre future cuisine en fonction du plan de votre pièce. L’aménagement est sa spécialité, il va trouver des dispositions et des idées pour magnifier votre projet. Il ne vous laissera jamais le croquis réalisé, pour éviter que vous n’alliez demander la même chose moins chère ailleurs. C’est de bonne guerre. Si vous savez déjà que vous ne ferez pas affaire avec eux, mémoriser les éléments clés qui vous semblent intéressants.
Lors de la rédaction du devis et de la signature finale, assurez-vous que tout est scrupuleusement indiqué, y compris l’assurance. Assurez-vous également que le cuisiniste s’engage fermement sur le bon de commande avec une date limite de livraison et de montage.
Financer l’achat de sa nouvelle cuisine
A ce stade, les différents cuisinistes vous proposeront des crédits pour payer votre nouvelle cuisine. Vous avez intérêt à bien comparer les offres avant de vous engager. Prenez votre temps : malgré tout ce que dira le directeur du magasin, la cuisine sera là la semaine prochaine, et au même prix négocié !
Il faut avoir conscience qu’une cuisine rentre normalement dans la catégorie des « prêt travaux », une catégorie de crédit affecté (il faut présenter la facture d’achat) qui a des taux d’intérêt (TEG) très bas, de l’ordre de 8%-10% d’ordinaire (pour 6000€ sur 24 mois), en taux FIXE. Il faut donc se forcer à faire faire plusieurs demandes auprès de banques et d’organismes de crédit en ligne pour comparer le coût global du crédit et faire son choix ! Le type de crédit à rechercher sur les sites des sociétés de crédit est souvent appelé « prêt personnel travaux-déco ». L’attribution de ce type de crédit prend 72 heures généralement. Il faudra tout de même fournir un justificatif : le devis des travaux.
La plupart du temps, il est plus avantageux de prendre son crédit cuisine auprès d’un opérateur spécialisé ou d’une banque et non directement auprès de l’enseigne qui vous vend la cuisine, en particulier quand il s’agit de carte de magasin sur le principe de la réserve d’argent ou crédit renouvelable. Ce type de carte possède des taux très élevés, de l’ordre de 15-21%, qui sont normalement réservé aux crédits non affectés. Vu que la cuisine entre justement dans la catégorie des biens pouvant être affectés, il serait mal avisé d’utiliser un crédit revolving pour cet achat !
Pensez enfin à vérifier si les plus grosses sociétés (Ikea, Darty, Conforama) ne proposent pas des offres exceptionnelles. On à déjà vu par exemple Ikea proposer un crédit à 0% sur 18 mois pour tout achat d’une cuisine… mais difficile de pouvoir prévoir ce genre d’aubaine !